L’expédition sur le grand Kloto a été l’occasion pour les initiateurs de videc-Internationale d’imbiber les premiers inscrits aux objectifs et idéaux de l’association.
Date : Du 30 Juillet au 2 Aout 2009
Objectifs :
- Lancer de manière concrète l’association Vie et Découverte- internationale
- Mettre les participants dans les objectifs de l’association
- Aller à la découverte d’autres horizons culturels
- Favoriser un climat de solidarité
Activités
- Visite des sites touristiques
Le Pic d’Agou
Le château Vial
Le Mont Kloto
La cascade de Kamalo
Le Centre artistique et Artisanale de Kpalimé
La grotte sacrée de Kebubu
La piscine naturelle de Kuma-Tokpli
La station Météo de Konda
- Formation sur le thème « la science de la réussite »
- Diverses soirées, une soirée traditionnelle et une soirée moderne
Budget :
200.000 F CFA couverts au ¼ par l’entreprise ABCN et au ¾ par les participants
Section Agou Jeudi 30 Juillet
Le premier point de chute fut le pic d’Agou situé à 985m. Nous étions accueillis par la fraîcheur des brises et des brouillards léchant une végétation luxuriante. Le paysage d’une beauté extrême nous stupéfiait, nous comblait. Des séances de prises de photos ont animé l’ambiance de familiarité et ont contribué à faire connaissance. Puis ce fut la visite des installations de la Télévision nationale, du Relais FM de Radio France Internationale.
La descente fut sans obstacles majeurs. Les promenades dans le milieu et le bal d’ouverture furent les activités de la soirée.
Section Kpalimé Vendredi 31 Juillet
Kpalimé est l’un des milieux ayant marqué toute l’histoire sociopolitique du Togo. Nous étions sur le sol de Kpalimé où notre stupéfaction fut au point à la vue des contrastes entre modernité et culture. Les locaux de la bibliothèque municipale furent notre premier site d’accueil. Là devrait avoir lieu la grande formation de l’expédition. Présentée par le coordinateur général, la formation ou le débat sur « la science de la réussite » a été un joyau que tout le monde a apprécié à sa juste valeur. C’était l’occasion de faire savoir aux participants que l’avenir de cette humanité dépendait de la mobilisation effective de chacun d’entre nous. Il nous faut repenser notre bonheur et l’accepter. Il fut dévoilé les 10 secrets de la réussite et plein d’autres astuces qui nous aiderait à ne pas reculer devant les problèmes que nous rencontrons dans la vie quotidienne. Chacun a pu accepter l’idée qu’il est un héros de l’histoire, doué de plein de capacités et de potentialités.
La pause fut faite à la maison « Dzigbodi House » où fut offert un déjeuner du terroir savamment apprécié par tout le monde.
Dans l’après midi, ce fut l’occasion de découvrir la ville. Nous visitâmes la grande cathédrale de la ville, le grand Temple Protestant, le célèbre marché de la ville. Un spectacle riche en couleurs et plein d’émotions de joie. Le cortège fut ensuite dirigé vers la plus grande entreprise de la localité, l’atelier ABCN,. Une entreprise vraiment à la pointe de l’humanitarisme et de l’innovation. Excellent fut cet accueil qui nous fut réservé par le Directeur général et tout son personnel. Après la visite des installations, nous fûmes reçus au bar-restaurant Macumba réputé pour sa cuisine si exquise. Un rafraîchissement fut offert et chacun reçut comme cadeau un T-shirt et un sac à main à l’effigie de ABCN.
Les véhicules de l’ABCN nous emmenèrent au Centre artisanal de Kpalimé où l’on nous montra la procédure de fabrication des pots en terre cuite, en céramique et autres.
Après cette authentique promenade, nous nous dirigeâmes vers une autre montagne qui marquera d’un sceau plus particulier cette expédition.
Section Kuma et Mont Kloto Samedi 1er et Dimanche 2 Août 2009
Nous arrivâmes sur la montagne de Kuma la nuit du Vendredi. Malgré le vent glacial qui était au rendez-vous, un accueil très chaleureux nous fut réservé. Après les salutations traditionnelles et le dîner trésor, nous passâmes notre première soirée. Une soirée moderne avec en grande partie des tendances antillaises. Du Zouk. Une Ambiance de fête avec des lumières tamisées. On aurait cru une soirée en boite de nuit. Cependant le froid hivernal eut vite raison de nous.
Le Lendemain, le froid était toujours au rendez-vous et c’est avec peine que quittâmes nos couchages, chacun voulant se blottir dans les chaleurs des draps. Après les salutations entre participants et avec les résidents nous primes notre petit déjeuner et nous eûmes un entretien où il fut demandé à chacun ses impressions sur le camp. Ensuite furent expliqué de fond en comble les idées et perspectives de VIDEC-Internationale. Tout le monde accepta l’idée.
Après cet entretien, nos nous dirigeâmes vers la forêt où nous allons vivre une des expériences les plus folles de notre vie.
La marche nous conduisit premièrement au Château Vial, situé à 402m, un joyau au cœur des paysages pittoresques. Viennent ensuite les hostilités, une randonnée de plusieurs kilomètres. Les essences et mystères de la forêt nous furent expliqués. Mais après quelques heures de marche, la fatigue prenait le dessus. Nous étions à bout de souffle. Il faudrait faire montre de courage et le dernier mot à prononcer était l’abandon. Les randonneurs s’encouragèrent par des chants. Certains s’arrêtèrent une petite minute pour reprendre le souffle. D’autres se tenaient par la main. Nous traversâmes toutes les collines de la localité. Après quelques 4 heures de marche dans la foret, nous atteignîmes la prestigieuse grotte sacrée de Kebubu. Tout le mystère était là, mélangé à la frayeur. C’était un immense roc de pierre taillé et on aurait cru que c’était une demeure des ancêtres du paléolithique. Le guide nous raconta l’histoire mystérieuse de la grotte. C’était au moment de la diaspora des éwés. Persécuté par un roi cruel, ils devraient prendre la fuite. S’étant échappé de manière disparate, vite de petits groupes se constituèrent et chaque groupe cherchait un lieu d’habitation. Le groupe formé par les actuels Ashanti du Ghana ravageait tout sur leur passage faisant la guerre aux autochtones des milieux. Pour donc échapper à la mort, les autochtones de Kuma étaient obligés de se réfugier dans la grotte de Kebubu qui était autrefois habité par des Chauves-souris. C’est pour ses raisons que la grotte est tenue comme sacrée et la chauve-souris un animal totem dans le milieu. Après des prières traditionnelles nous fûmes invités à enter dans la grotte. Malgré le fait que nous étions, en pleine journée, tout fut noir dans la grotte et nous étions obligés d’utiliser les torches des nos téléphones portables. Peurs et appréhensions, tels étaient nos sentiments dans cette grotte mystérieuse où il y avait même une cuisine, des étagères et un puits dans lequel ils puisaient de l’eau. Certaines personnes n’ont pas pu contrôler leurs émotions et des cris de peurs et de pleurs commencèrent par résonner. Les poltrons furent vite évacués et seuls les braves, les vétérans, les gens avides de mysticisme résistèrent à ces rocs et à cette obscurité jusqu’à la sortie. Une expérience que personne n’oubliera. Après être sortie de la grotte, un long chemin nous attendait encore. Arrivé, à un niveau, nous étions à bout de souffle, à bout de forces. Nous avions faim. Des maniocs crus et des corossols furent notre consolation. A un carrefour certains démissionnèrent et un guide les raccompagna au camp. Les courageux durent affronter maintes péripéties pour arriver enfin à la piscine naturelle de la foret. Personne ne se fit prier. Tout le monde tomba frénétiquement dans l’eau sans maillots de bains. Des cris de réjouissances résonnaient. Nous étions heureux de vivre dans une ambiance si naturelle. Nous en étions ressourcés. Après ces jeux dans l’eau, c’était le temps de prendre le chemin du retour. Malgré le fait que ce fut un raccourci, on a dû transporter certaines personnes au dos pour ne pas les laisser en chemin. Nous étions au camp vers 17h et nous primes notre 2eme repas de la journée. Après un temps de repos, on se prépara pour la soirée traditionnelle. Malgré cette grande fatigue due à la randonnée, nous dansâmes au sons enchanteurs des tambours traditionnelles jusqu’à une heure très reculée.
Une émotion de taille nous conduisit dans un sommeil profond. La nuit se passa sans incident.
Nous nous réveillâmes très tôt le dimanche. Après les salutations de routine et le petit déjeuner, c’était l’occasion de découvrir la station météo de la localité et l’hôtel « campement » qui était une des plus grandes prisons de l’époque coloniale.
De retour, nous eûmes un entretien final où les participants furent remerciés pour leur franche collaboration dans la réussite de l’expédition. Chacun formula ses vœux pour une prochaine organisation. Les adresses furent échangées et de grandes amitiés furent tissées.
Pour les organisateurs, malgré toutes les difficultés, les objectifs furent atteints et des conseils furent donnés pour une prochaine organisation.
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